
Utilisateurs convaincus d’ADRENA depuis une décennie, Etienne HARDY et Philippe MACHEFAUX reviennent sur l’intégration du logiciel dans l’organisation du Rallye des Îles du Soleil et du Défi Atlantique. Le duo détaille l’usage du routage bi-polaire jour/nuit sur ADRENA Octopus, et nous livrent quelques anecdotes sur la fonction « Suivi de Rallyes » et sur les coulisses du suivi cartographique de flotte.
Depuis quand et sur quelles courses utilisez-vous Adrena ?
On utilise ADRENA sur l’ensemble des évènements que GPO organise depuis 2018 (hors salons Nautiques). C’est à dire sur le Rallye des Îles du Soleil, ainsi que sur le Défi Atlantique, une course retour de la Route du Rhum, réservée aux Class40 dont la prochaine édition aura lieu en 2027.
Et en tant que coureur, ça fait plus de 10 ans que nous l’utilisons tous les deux !
Quelle est votre fonction préférée ou que vous utilisez le plus ?
ADRENA Octopus permet de faire des routages avec une polaire de jour et une polaire de nuit. C’est super intéressant pour nous car on sait que le mode de navigation la nuit sur le Rallye des Îles du Soleil (qui est une croisière et non une course) est souvent assez dégradé. Pouvoir le prendre en compte dans nos routages dès le début nous permet d’être beaucoup plus précis sur les ETA !
Avez-vous une anecdote à nous partager concernant ADRENA ?
C’est un peu grâce à nous que la fonction « Suivi de Rallyes » est arrivée sur ADRENA Octopus. On encourageait nos participants du Rallye à utiliser ce logiciel qui est à nos yeux le plus complet lorsque l’on fait de la croisière, mais il ne prenait pas en compte l’affichage du report des positions de la flotte. C’est Philippe (ndlr : Machefaux, fonction chez GPO?), qui a demandé à Michel RODET d’ADRENA de pouvoir intégrer cette fonction.
Et concernant l’organisation du Rallye ?
Avec l’équipe nous passons beaucoup de temps sur la cartographie à suivre l’avancement entre les différents reports de positions. Selon les vitesses et les caps, on devine les choix de route, de voile ou des éventuelles avaries. Lors d’une édition précédente, sur la première étape entre les Canaries et le Cap-Vert, on repère un bateau qui fait route face au vent, de toute évidence au moteur. On imagine tout de suite le pire : démâtage, recherche d’un homme à la mer… On essaye donc de joindre le bateau immédiatement. En réalité, il s’agissait d’un spi enroulé autour de l’étai. Nous nous interrogeons encore sur la pertinence d’effectuer cette manœuvre face au vent et à la houle d’Alizé et sans GV !